Ouvrir un institut de beauté : les démarches et la réglementation en 2025

Salon de beauté

Un institut de beauté représente une belle opportunité pour les professionnels souhaitant se lancer à leur compte. Entre les formalités administratives et les normes à respecter, voici un tour d’horizon des points essentiels pour concrétiser ce projet. On fait le point avec Aunessa.

Les prérequis et démarches pour démarrer

Pour ouvrir un institut de beauté, plusieurs diplômes sont reconnus : le BEP, le CAP, le bac pro ou encore le brevet de maîtrise délivré par l’APCMA. Une alternative existe pour les personnes sans diplôme : justifier de 3 ans d’expérience dans le domaine et obtenir une attestation de qualification professionnelle.

Au-delà de la formation, le lancement nécessite des étapes bien définies. La première consiste à élaborer un business plan détaillé pour convaincre les banques. Viennent ensuite l’acquisition des équipements indispensables, puis les démarches administratives : enregistrement aux impôts, immatriculation INPI, rédaction des statuts et publication légale.

Les prestations autorisées et le cadre réglementaire

Les instituts peuvent proposer un large éventail de services, tout en respectant certaines limites. Le maquillage, la manucure et l’épilation font partie des prestations courantes. Les massages de bien-être sont permis, à condition qu’ils n’aient pas de visée thérapeutique. Pour certaines prestations spécifiques comme le maquillage permanent ou l’utilisation d’appareils UV, une formation complémentaire s’avère obligatoire.

Sur le plan juridique, différentes formes de société sont envisageables. Le statut d’auto-entrepreneur convient parfaitement aux instituts itinérants. La SASU et l’EURL s’adaptent aux structures avec des charges patronales conséquentes, tandis que la SARL et la SAS sont privilégiées pour les projets en association.

Classés comme établissements recevant du public de 5e catégorie, les instituts doivent se conformer à des règles strictes. Cela comprend la présence d’extincteurs, la tenue d’un registre de sécurité, des vérifications électriques annuelles et l’accessibilité aux personnes handicapées. Les affichages obligatoires concernent notamment les prix des prestations, l’interdiction de fumer et les consignes de sécurité.

Les normes d’hygiène et de sécurité à respecter

Les instituts de beauté, classés comme établissements recevant du public de 5e catégorie, doivent se plier à des exigences rigoureuses. La sécurité passe par la présence d’extincteurs, la tenue d’un registre spécifique et des vérifications électriques annuelles. De plus, les locaux doivent être accessibles aux personnes handicapées.

L’hygiène constitue un aspect fondamental du métier. Les professionnels doivent adopter des gestes précis : lavage régulier des mains, stérilisation du matériel de soins, entretien minutieux des espaces de travail. Les affichages obligatoires complètent ces mesures : prix des prestations, interdiction de fumer, consignes de sécurité et plan des locaux.

En suivant ces étapes, vous pouvez fonder un institut de beauté en toute quiétude. Après ces étapes purement administrative, intervient le volet marketing qui est tout aussi important. Dans nos prochains articles, nous nous pencherons justement sur les différentes techniques marketing à employer pour promouvoir votre institut.

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