Georges Gaede est avocat au barreau de Paris. Il évolue au sein d’un cabinet de renom, et fait figure d’homme engagé. En effet, au-delà de ses fonctions, il est également chargé de cours magistral à la Faculté de droit de Paris-Saclay et chercheur associé au sein de l’Institut Droit Ethique Patrimoine de la même université. Il possède de nombreuses autres cordes à son arc. Découvrons le parcours de cet homme aux multiples casquettes !
Le droit, une vocation pour Georges Gaede
Georges Gaede a obtenu son doctorat en droit en 2011 au sein de Sciences Po Paris suite à une brillante thèse soutenue le 19 septembre 2001 dans le cadre de l’École doctorale, Sciences de l’Homme et de la Société, et réalisée sous la direction du Professeur Yann Paclot.
Cette thèse, dont le sujet était « le pacte d’actionnaires face à la mutation du droit des sociétés », laissait déjà entrevoir la spécialisation de Georges Gaede, expert en droit des sociétés. Il est effectivement reconnu pour son expertise sur les questions de gouvernance, de pactes d’actionnaires et d’éthique d’entreprise (codes d’éthique, dispositifs d’alerte, Loi Sapin 2).
Cette thèse avait pour objectif de tenter de saisir le pacte d’actionnaires face à la mutation du droit des sociétés incite à poursuivre une démarche par étapes successives : une première est destinée à éprouver la viabilité d’une mise en relation des deux phénomènes, une seconde à explorer les implications de ce rapprochement. La démarche conduit, en un premier temps, à prendre appui sur ce qui apparaît comme un élément commun – la logique contractuelle– pour éclairer la capacité du pacte d’actionnaires à constituer une figure d’une dialectique renouvelée de la loi et du contrat.
Dans le cas du pacte, le rattachement à l’ordre contractuel a à voir avec la nature même de cet instrument et apparaît comme un facteur crucial de son universalité. Cette dernière se manifeste aussi bien dans la capacité à transcender la distinction entre le droit romano-germanique et le droit anglo-saxon que dans le polymorphisme dont l’étendue et les limites sont perceptibles au gré d’une approche typologique. Dans le cas du droit des sociétés, la contractualisation, si elle n’entretient pas un rapport de consubstantialité, n’en est pas moins significative de l’évolution contemporaine en la matière. Constitutive d’une modalité de la mutation du droit des sociétés, cette tendance est plus particulièrement illustrée par trois mécanismes introduits au cours des vingt dernières années – la SAS, les actions de préférence et la fiducie – qui représentent une capacité multiforme d’évidement à l’égard du pacte. En un second temps, par-delà l’absence d’incompatibilité entre le pacte et la mutation du droit des sociétés, une quête peut être poursuivie afin d’explorer les implications de la relation qui est susceptible d’unir ces deux phénomènes et qui dessinent une double plasticité du pacte.
La plasticité intrinsèque, qui regarde de manière prioritaire les parties au pacte, paraît trouver dans le droit boursier un révélateur pertinent. Ce cadre particulier permet non seulement de mettre à profit l’impératif de transparence comme palliatif à l’obstacle que constitue la confidentialité du pacte, mais également, dans un contexte de contraintes renforcées, d’éprouver la faculté du pacte d’incarner des orientations caractéristiques d’une gouvernance d’entreprise efficace. La plasticité intrinsèque procède d’une conception plus extensive. Celle-ci repose à la fois sur un phénomène spécifique au pacte, qui tient à son effectivité renouvelée par des voies réglementaire et jurisprudentielle, et sur son inscription dans un processus plus global d’altruisme contractuel, qui offre au pacte une capacité inédite de constituer un instrument de régulation paradigmatique d’une conception renouvelée du droit des sociétés. (Source : http://www.theses.fr/2011PA111022)
Le parcours professionnel de George Gaede
A l’issue de son doctorat en droit mené avec brio, George Gaede a tout d’abord exercé ses fonctions de juriste auprès du Secrétaire général d’un groupe du CAC 40, qui s’avère être un leader dans le domaine du BTP. Il a pu mettre en pratique ses talents en matière de pilotage des contentieux ainsi que des négociations complexes.
Par son expérience, il a pu acquérir une parfaite maîtrise des questions d’urbanisme, qu’il connaît du point de vue juridique, mais également métier et administratif. Il faut en effet préciser que George Gaede est un élu local, fonction qui l’a conduit à se charger des questions d’urbanisme dans sa commune, et à gérer les relations avec les intercommunalités.
Actuellement, George Gaede est avocat collaborateur d’un groupe parisien de renom, le cabinet ARG Avocat, et associé fondateur d’une holding de prestations. Il est spécialisé dans le droit des sociétés, le droit de l’urbanisme, ainsi que le droit social. Mais l’avocat intervient également dans les domaines du droit des associations et des fondations, le droit commercial, des affaires et de la concurrence, et le droit du travail.
Georges Gaede, en tant qu’avocat au Barreau de Paris, représente ses clients par mandat en leur proposant des prestations de conseil au cours de consultations juridiques. Il s’occupe des diverses démarches et formalités, et fait preuve d’une écoute active pour les assister et traiter leur dossier avec sérieux, et ce, dans la plus grande confidentialité.
Les activités annexes de George Gaede
En parallèle à son activité d’avocat au Barreau de Paris, George Gaede est également connu pour donner des cours magistraux en droit des sociétés à la faculté de droit de Paris-Saclay, et à l’université Paris Diderot en propriété littéraire et artistique. En homme passionné, il est aussi chercheur associé au sein de l’Institut Droit Ethique Patrimoine de l’université Paris-Saclay, ses principaux thèmes de recherche portant sur les codes d’éthique au sein des sociétés du CAC 40.
Il est également l’auteur de nombreuses publications, notamment chez Dalloz, Lamy et LexisNexis. George Gaede a par ailleurs publié plusieurs ouvrages spécialisés, comme « Les codes de l’éthique », sous la direction de Véronique Magnier, ainsi que des articles, parmi lesquels nous pouvons citer :
- « Les codes d’éthique des sociétés du CAC 40 : vers un ordre juridique global ? », Revue d’analyse financière, n° 47, 2013 ;
- « Les codes d’éthique, prémices d’un ordre juridique global ? », Revue française de gouvernance d’entreprise, n°12, 2014 ;
- « Le nouveau code AFEP-MEDEF de juin 2013 », Actes pratiques & ingénierie sociétaire, mars-avril 2014 ;
- « Les sources d’inspiration des codes d’éthique », Cahiers de droit de l’entreprise.
Notre homme aux multiples casquettes tient par ailleurs à accompagner les futurs professionnels du droit. C’est pourquoi il s’investit auprès des élèves de Sciences Po, en tenant les fonctions de Secrétaire adjoint et Administrateur de l’Association des Alumni de Sciences Po en charge des territoires. Il est également à l’origine de divers événements, comme les Rencontres Chorales de l’Olivier, organisées à son initiative depuis 2000 à Coaraze dans les Alpes-Maritimes.
